Disposer d’une information sanitaire de qualité est une quête
permanente de la DGESS du Ministère de la santé. Le niveau de
qualité des données de routine du système national d’information
sanitaire bien qu’en amélioration ces dernières années demeure une
priorité. Une des causes évoquée souvent pour justifier la faible qualité
des données est l’insuffisance de compétence des acteurs chargés de
la collecte et du rapportage des données dans les différentes
structures de soins. L’absence de formation des acteurs sur le SNIS
implique des erreurs de remplissage, de rapportage d’une part et
d’autre part une méconnaissance de l’intérêt des données de qualité
dans la prise de décision. Bien que cette justification soit fondée, on
est à même à se demander si c’est l’unique cause de la faible qualité des données. Certainement
pas. Le sens de la responsabilité et de l’intérêt porté à la qualité des données par les différents
acteurs aux différents niveaux influence la qualité des données. Imaginons un seul instant où chaque
mois, chaque responsable de structure, chaque acteur du SNIS apprécie la complétude, la qualité
d’un certain nombre d’indicateur. Le feedback qui sera fait contribuera à rehausser un tant soit peu la
qualité des données. Nous osons croire que cet exercice sera le quotidien de tout un chacun d’entre
nous. Engageons-nous dès à présent pour la qualité des données. Tout en vous donnant rendezvous au prochain numéro, je réitère mes encouragements à l’ensemble des acteurs du SNIS pour le
travail abattu au quotidien et aux partenaires pour leur soutien inconditionnel à la réalisation de nos
activités. Je souhaite à toutes et à tous, une très bonne lecture.